Pourquoi avoir commencé la généalogie ?
En 1995, consultant des papiers de famille de ma grand-mère maternelle, je découvre le livret de famille de ses parents mariés en 1899 dans les Landes, un début d’arbre constitué par ma tante, le livret militaire de mon grand-père, son mari, et l’acte d’un conseil de famille du temps des parents de mon grand-père. J’interroge la famille pour en savoir plus et puis je mets le dossier de côté. Trois ans plus tard, en 1998, la personne avec qui je travaille est contactée par un généalogiste professionnel pour une réduction de corps. Désireuse d’en savoir plus sur nos familles, ensemble, nous sommes parties sur les traces de nos ancêtres respectifs. Internet balbutiait. Pendant nos congés, nous avons écumé les archives départementales, municipales, découvert les villages de nos aïeux, parcouru Les Landes, les Charentes, l’Auvergne, la Bourgogne, le Jura, la Lorraine. De belles rencontres. Que du bonheur !
Une anecdote, une recherche qui vous a marquée ?
Chaque recherche est différente et certaines peuvent se croiser. Pour Noël, une cliente offre un bon cadeau d’une journée avec moi à sa belle-mère qui veut en savoir plus sur ses ancêtres. Dès le premier contact, nous sympathisons. Coïncidence, nous portons le même prénom. En commençant à monter son arbre, son arrière-grand-mère maternelle porte un patronyme qui fait écho à ma généalogie. En complétant l’ascendance de cette arrière-grand-mère, je découvre que si la mère est marseillaise de naissance, le père est italien. Il est né à Procida, île de pêcheurs de 4 km², dans le Golfe de Naples. C’est confirmé : nous avons des origines communes. Il ne reste plus qu’à trouver le lien entre son sosa 208 (8e génération) et mon sosa 282 (9e génération). Les recherches continuent.
A quoi sert la généalogie d’après vous ?
Mieux connaître son histoire familiale laquelle s’inscrit dans l’histoire locale, régionale voire nationale.
3 mots pour définir votre métier : Patience, Persévérance, Curiosité
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